mercredi 14 octobre 2009

De l'art d'être hype

De la même manière que l'on fait la meilleure soupe dans les vieux pots , la hype moderne ne saurait l'être sans une certaine connaissance - ou utilisation outrancière et peu documentée - de références mettant tout le petit monde d'accord. Ainsi, commençons par une citation d'Ingmar Bergman : "Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme". Bergman était cinéaste , je n'ai vu absolument aucun de ses films ; néanmoins Télérama et les Inrocks semblent m'indiquer que c'est un grand cinéaste (info recroisée grâce à Wikipédia). Bref, utiliser cette phrase en société, si possible devant un certain nombre de personnes, me permet assurément de me gausser de ma culture, quand bien même celle ci serait davantage wikipediesque que le fruit d'un travail de rat de bibliothèque. Infiltrer les réseaux de la "hype moderne" suppose généralement d'aspirer à en être, ou d'en faire déjà partie. Cette catégorie - à mon goût subtile - ne saurait intégrer que les meilleurs d'entre nous qui : regardent Canal+, portent des chemises à carreaux (à quelques nuances près , les mêmes qu'il y a 20 ans), lisent le Monde, écoutent de la musique "chimique", possèdent un i-phone, connaissent sur le bout des doigts leur cinéma français 60's - 70's ou font semblant; parmi d'autres. Mais, là ou les choses se corsent, c'est que des objets nettement plus banaux peuvent eux aussi être "hype" : j'ai rappelé le à ce titre le port de la chemise à carreaux, mais ressortir le portemonnaie vintage malgré lui de sa grand mère n'est pas sans intérêt. Ainsi , dans l'art de faire du neuf avec du vieux - et l'on pourrant multiplier les exemples à l'envi - réside aussi la construction de sa propre hype. Vous pourrez, à ce stade, m'objecter que "hype" peut s'apparenter à "bobo" : que nenni ! Le hype est bien dans l'air du temps , et à compris que le Mc Do reste le sommet de la hype , à la différence du bio et du café équitable, pour ne citer qu'eux. Au final , le hype présente un quadruple intérêt : Impressioner le quidam , s'impressionner soi même en retour , faire partie de la "famille" (si les francs maçons se "grattent" la main discrètement quand ils se reconnaissent, la tribu des hype échange et teste les connaissances de chacun tout en subtilité), et ma foi, trouver une "hypette". C'est ici que le bât blesse : la hypette préfère généralement se faire débarouiller par un malpropre plutôt que d'entendre Jean Eudes s'épancher la crise de l'existentialisme qu'il a remarqué dans le bouquin "sous acide" de Gilles Deleuze.

Des jeux à somme nulle.


Finalement des travaux sur l’enfance auraient montré que nos petites têtes blondes jouent trois types de personnage en fonction de l’environnement familiale de leurs premières années. D’abord la posture de l’agresseur, prompte au vol de bicyclette à moteur, et à l’incendie de poubelle ; la victime qui cherche en son âme intérieur les brimades de ses camarades pour exister, et enfin le redresseur de tord; emmerdeur né qui trouve encore classe de porter un slip par-dessus ses vêtements.



C’est beau et ça fonctionne d’autant mieux qu’on retourne toujours à l’équilibre : je viole ta femme, action que tu désirais ardemment d’ailleurs espèce de malade, mais comme finalement y a une justice un chevalier masqué se charge d’émasculer la cause de tant de souci… Jusqu’à ce que la spirale recommence, ou que les comités d’entreprises envoient davantage de voyous disputer des tournois de boxe en Thaïlande.



Le propre de la justice c’est bien cela : sanctionner les connards, et réhabiliter les victimes. Il est pourtant des cas purulents, malsain comme l’évier d’une colocation masculine qui ne connaissent que trop rarement l’opération nettoyage pourtant bien mérité. Le rôle du redresseur de tord est utile, mais sa mission est salissante, et il est des fois où il n’y a rien à gagner à plonger ses mains dans la crasse : grand est le risque de casser de la vaisselle, quand en parallèle on se plait aussi parfois à attendre avec patience et délice le spectacle de la catastrophe annoncée.


Car non, la vie n’est pas toujours qu'un jeu à somme nulle.

jeudi 3 septembre 2009

La drague, les puceaux et internet.

Alors que j'achève DEMAIN mes allés-retours en RER vers mon stage, et envisage sereinement l'année prochaine, mes mimines ont un peu PAS le courage de vous attribuer du temps pour amuser vos yeux avec ce blog magnifique.

Et puis c'est pas carnavale ici. T'as qu'à voir ce que devient McDo aujourd'hui (c'est une occurrence à une récente publicité pour ceux qui ont vendu leurs téléviseurs afin de s'acheter de l'alcool, ou qui refusent d'investir dans la le PIB en acquérant un merveilleux écran plat); il accepte plus de servir les punk@chien.com, alors si tu veux te détendre t'as qu'à faire comme moi et regarder secret story .

Mais pour vous amuser un peu j'ai qu'en même trouvé ça, pendant ma pose déjeuné, donc en en attendant que j'écrive très prochainement les quelques idées que j'ai sous la main je vous fait un petit "copié/collé":

Vous allez voir, le jeune homme "a du projet":

En fait j'ai commencé par regrouper les infos que je savais sur elle: son prénom, elle habitait Nevers, dans un quartier "chaud", comme elle disait, et elle passait en seconde. Donc j'ai lancé Google Earth, go au dessus de Nevers, et j'ai commencé à scruter, à la recherche d'immeubles, de trucs comme ça.

Au bout de 5 minutes, je trouve ce qui ressemble à des HLM. Je file sur le site de la mairie de Nevers et matte la liste des collèges de la ville, ainsi que leur adresse. Je les rentre tous dans Earth et fous un repère à leur emplacement.

J'analyse géographiquement leur proximité avec les immeubles repérés, puis j'en sélectionne un, le plus proche des HLM.
Je file sur le site de l'académie de Dijon, et go la section des résultats du BEPC, accessibles à tous, où sont répertoriés tous les élèves l'ayant obtenu (elle était en troisième, tu suis ?).
Je repère le collège sur le site, et commence à mater tous les noms de A à Z, en regardant si je trouvais un prénom correspondant.

Et là, au bout de 5 minutes, j'en trouve un qui correspond. Go Facebook, une correspondance trouvée ! Et c'était bien elle !

Je l'ai ajoutée, et depuis je suis heureux.

Et tout ça pour dire à tes geeks de potes : "J'ai une fille dans mes contacts Facebook" ?

ué.

Tu es terrifiant, parfois.


Rien à dire, il est doué.


Maintenant est ce terrifiant? Après tout il a envie de pécho ce jeune, de "sexer" un peu avec une de ses charmantes camarades. Ce qui est terrifiant par contre c'est de constater les travers des nouvelles technologies ; En effet Google machin ne fait que nourrir la névrose du petit là, ou comme le montre d'une autre manière cette nouvelle pratique du sexting.

Une société qui part à la dérive, et qui descend directement pour un allé simple vers l'enfer, je vous le dit!

Mais tout ça, reconnaissons que c'est à cause de la pornographie, et des socialo-communistes. Avec le Porn', les jeunes se fourvoient, s'imagines des sénarii obscènes.

Des gros dégueulasse de pervers. Heureusement les auteurs classiques et leurs descendances sont là pour nous mettre sur la bonne voie.

Alors messieurs dites un peu stop à la branlette, et autres missions frustrations, parce qu'on sait tous qu'une véritable relation aboutie finit toujours par une pipe royale, du bon sexe anal, et une ejac' faciale des preuves d'amours; rien ne sert de rouiller internet, comme pas plus d'ailleurs les bleuets à la Roméo et Julliette!

dimanche 23 août 2009

Toi aussi emmerde la société.

J’en envie aujourd’hui, au travers de ces quelques lignes, de faire l’éloge de la star de l'été, la bien nommée paresse. Ne rien faire n’est pas donné à tout le monde, et un éclaircissement de la notion me semble nécessaire. Ainsi à en croire le net, la paresse peut très bien se révéler diablement efficace, contribuant à la résolution de problèmes complexes.

La petite fourmi, la tête dans le guidon serai donc moins ingénieuse que sa copine la cigale ; mais comme on connait tous la morale de ce conte conservato-populaire : elle au moins aura à manger cet hiver et pas cette feignasse.

Oui mais voilà, prisonnière de sa douce reine à qui elle a juré fidélité ET travail éternel, elle s’emmerde. Et pas qu'un peu mon neveu. Ce qu’elle produit elle n’en profite pas réellement, fatigué par toutes ces journées de merde de travail, et par le mépris insidieux que cette position lentement intériorisée finit par lui faire éprouver à l’égard de ceux qui préfèrent chanter et boire. Cette dernière, exaspérée de travailler 60h par semaine, quand dit en passant d'autres en sont réduit à la sur-qualification ou au chômage, envisage de déménager la fourmilière en Suisse.


Mais ce qu'il faut bien se dire c'est que glander c’est finalement un art de vivre, ou plutôt une résistance du quotidien à moindre coût, mais très signifiante ; tes valeurs m’ennuient et mes combines et grasses matinées perpétuelles me libèrent. Et c’est ça qu’est bon !

Sauf qu’en retour être le looser de service qui refuser de jouer le jeu par crainte souvent d’avoir perdu d’avance, ce n’est pas top non plus. Alors tant qu’on le peut emmerdons la société, avant que le couperet rédemptoire de la société et de la jolie brune nous ramène à la raison.

lundi 17 août 2009

Entre Google, grenaille jaune, et référencement.

Chère lecteur, tu dois l’ignorer mais il est possible de connaitre beaucoup de chose sur toi, avec l’outil statistique de Google pour les blogs ; il m'est en effet aisé de savoir quelle navigateur tu utilises (70% de winner sous Firefox), comment tu nous rend visite (lien, ou recherche google...), et jusqu’à quelle heure tu traines au comptoir. Seul limite, on ne sais pas encore quelle boisson tu t’enfiles… Mais ça ne serait tarder.



A cela, je tiens à dire que PARFOIS, il arrive que certains autres aient de bonnes idées. Et comme c’est « le privilège des génies d’être copiés » je vais reprendre l’idée d’un post lu ici. Je vous propose donc le top des mots clés utilisés pour tomber sur ce blog :

D’abord des variations autour du titre du blog, normal ;


blog poètes désenchanté, poete desenchante, poetedesenchante, poetesdesenchantes, poètes désenchantés blog,



A part un petit rigolo à la fin qui cherche une « critique »… ?
poete desenchante critique

Ensuite on trouve des fans du corps de Montes !


poetes desenchantes blogspot montes, poetesdesenchantesblogspot, montes, poetesdesenchantes blogspot montes




Ces premières références « évacuées », on va pourvoir rigoler un peu plus :


poeme pour ma cousine, poème pour ma cousine;
Bah tien t’as dû trouver ton bonheur chère ami !

johnny hallyday poeme, poeme de johnny hallyday ;
Tu n’est resté qu’une seule seconde sur le site, je me demande bien pourquoi.

poèmes pour ma cousine qui ne me parle plus ;
Comme c’est mignon… Une seule question, est-ce la chose qu'elle ne sache plus faire ?

poeme borderline, poème borderline ;
Oui tout à fait.

pourquoi les filles ont une frange ;
Question existentielle, bienvenue ! Mais y a encore des variations sur le thème :
ces filles a franges, fille sympa à frange, filles à franges

Et puis des un peu plus « branlées »
filles franges nues


Mais ce n’est qu’un début :


kap bambino blacklist,
Je sais pas du tout ce que tu cherchais l'ami...?

video sex cul blonde extrait
Je crois qu'il a rapidement dû trouver son bonheur!

sperme avec "grenailles" jaunes,
J'apprécie particulièrement que ce monsieur prenne soin de mettre "grenailles" entre guillemets. Ceci dit je vois mal ce que jaune et semence masculine viennent faire là! Enfin dans un registre différent, je tiens à signaler la reconnaissance que nous fait ce site exceptionel:

Ce bon perroquet rend honneur à Pierrax en rapportant comme éléments de définition, ses considérations matinales! Chapeau!


jeudi 13 août 2009

L'opium du peuple


Deuxième article cette semaine, inutile de préciser que je suis chaud comme une baraque à frites - expression n'ayant pas eu le succès qu'elle mérite par ailleurs. Bref, je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de parler de ce bon Z.Z, non pas Zorro, Zinedine Zidane. Non je ne regarde pas juste les matchs de la France et ne clame pas à qui veut l'entendre que "Messi est le meilleur joueur du monde, t'a vu ces dribbles?" après voir vu le premier match de Barcelone - il faut bien avouer que c'était très hype cette année de supporter Barcelone. Donc , le phénomène Zizou (que tout le monde appelerait Yaz' en fait, zizou étant une co - construction journalistico - supporter; enfin comme on n'est pas sur wikipedia je me dispenserais de citer "la source"). Bref, 10 après les "rêves" Blacks - Blancs - Beurs de France 98, qui ne sont pas sans rappeler les lendemains gueules de bois de la marche des beurs de 83... hum je m'écarte du sujet là. Reprenons. Donc, 10 ans après la victoire française (cocorico) en coupe du monde; et les souvenirs émus de minot alors collectionneur de vignettes Panini en voiture a 23h avec le privilège d'appuyer sur le klaxon pour fêter la victoire, je regarde toujours avec plaisir les vidéos relatant les gestes techniques de super Z., et puis comme youtube nous le permet désormais, je regarde l'ensemble de sa carrière . Le personnage m'intrigue toujours autant. Non pour sa passion et ses souvenirs émus d'un bon fanta orange - après 20 bonnes minutes de recherche je n'arrive pas à retrouver cette vidéo ou l'homme "à la retraite" se rappelle avec les yeux qui brillent des ses matchs gamins et de la bonne boisson gazeuse qui l'attendait. Donc Zidane, joueur à l'ancienne comme on n'en fera certainement plus, conduite de balle et contrôles, dribbles simples et foutrement efficaces (ce qui n'est pas une sinécure à l'heure des gris - gris inutile du footballeur vaguement métrosexuel), vision du jeu, collectif. Une carrière à l'ancienne, les échelons gravis pas à pas, du modest centre de formation au moyen, puis bon club de Ligue 1, une montée en puissance du côté transalpin à l'enseigne de "la vieille dame", et enfin l'apothéose en terrain madrilène. Ce qui est riche d'enseignement à l'heure de la génération MSN et de ces gosses à peine sortis de la puberté qui grillent les étapes. Puis, les deux phases de Zidane: "le dieu" en 98, en exagérant à peine, référence aux fameux coups de têtes à deux reprises - "et dieu, dans les airs, surplombait l'humain faible et impuissant". La deuxième, "le sauveur" en 2006, le retour du messie donc (« En France, tout le monde réalise que Dieu existe et qu'il est de retour en équipe de France » Thierry Henry). Un Zidane biblique donc. La suite on la connaît, Zidane n'est pas Dieu finalement, il craque et se décrispe un peu les nerfs contre le premier venu. Pas de quoi en faire un Judas, même le président s'y met et cannonise - si besoin était - le pécheur en le lavant de toute culpabilité. Quelques mois passent et effectivement, l'humain Zidane fait les frais de la fin de l'omerta. Zidane fume, trompe sa femme, est un requin dans les affaires, bla bla bla. Plutôt que de s'attarder sur ces papiers torchons et ces mauvais coups de pub, on retiendra les coups d'éclats, les coups de sang aussi (jouissifs), les heures de vidéos en gardant bien à l'esprit que si le foot elevé au rang de religion était l'opium du peuple, Zidane n'était pas loin d'en être son Dieu. ce qui est tout de même notable dans une vie.


Gog'

Y'a bon le tourisme.


Pression sociale. Ere 2.0. Faut pas mettre n'importe quoi sur son petit profil face', faut avoir les dents blanches et le teint frais pour un possible futur employeur. Faut pas égratigner les croyances des cousins - cousines qui pensent que l'enfant du pays est restée à l'eau claire et aux goûters nutella depuis la dernière après midi digne de ce nom, y'a 10 ans déjà. Pour ma part, je me contenterais de ne pas aligner trop de photos de soirées alcool et ce dans un double but : me persuader que je fais des choses plus intéressantes dans la vie et persuader les autres, dont les fameux cousins qui travaillent déjà depuis belle lurette que je ne suis pas juste un sac à alcool. Bah ouais, on a beau jeu de faire les malins à critiquer tout ça, on est déjà dedans depuis un certain temps. Tiens et puis ça fait longtemps que je n'ai pas écrit un article pour faire ce que je sais le mieux faire : ronchonner. Tiens maintenant j'ai envie de voyager aussi, ronchonner a 6000 bornes de chez soi, c'est bien français déjà, et puis faut faire profiter la planète de ses états d'âme, et pas qu'en 2.0. Hm. Loin de l'idée rimbaldienne (si si) du voyage, j'aimerais quand même me brûler un peu les ailes pour me sentir vivre autrement que par procuration, à savoir mater des culs dans le métro (sans pour autant me risquer à ce que mes mains dépassent mon esprit), scruter les gesticulations des mes stars préférées, ou rouiller sur le net et voyager à peu de frais : faut juste un peu d'imagination et quelques photos - c'est comme les films de culs hein. En parlant de films de culs et de voyage, et n'oubliant pas que chacun voit midi à sa porte, j'ai le souvenir d'un olibrius croisé lors d'une de mes pérégrinations prolongées au pays ou il ne fait jamais jour en hiver, j'ai nommé l'Angleterre, et puis comme je suis un peu original c'était à Londres. Bref, l'homme en question approche la quarantaine et vit en auberge de jeunesse, pas de femme ni d'enfants, chômage prolongé. Normal me direz vous, bref. Voyageur dans l'âme en tout cas (et un peu dans le pantalon aussi) puisque le carnet de voyage de monsieur comprennait la Thaïlande ("qu'il connait très bien"), les désormais classiques pays de l'est, et prochainement le Brésil ou la Colombie qui, paraît il, sont à la mode; puis ça fait du bien de changer un peu de couleur de peau, on sait jamais peut être que ça peut être un peu exotique en dessous de la ceinture. Bref, voyager pour aller aux putes, voilà un credo qui me dépasse un peu. Comme je l'ai souvent dit, et d'ailleurs je le dis trop, nul n'est prophète en son pays; et si le voyage implique d'aller vers l'autre et de "goûter" un peu hors des circuits touristiques, j'aimerais bien que le mien m'apporte un peu plus que quelques misérables gesticulations pubiennes qui à mon avis ne sont ni plus ni moins une reproduction dominant - dominé, esprit anciennes colonies ("ah ce qu'on est beau quand on est français en Thaïlande; incroyable hein. Les françaises elles avaient pas compris en fait je suis le roi du pétrole ici. Des vrais femmes je vous dis"). Ah désolé pour les termes un peu socio - je m'astique, je fais un mémoire en ce moment. Bref, puisque je voyage plutôt entre mon bureau et la cuisine en ce moment, rien ne m'empêche de rêver que je voyagerais dans un peu plus d'un an entre deux sommets de la cordillère des Andes. L'Amérique du Sud, ah oui, c'est vrai que c'est à la mode quand même.. mince, l'Australie aussi non ? le Canada également... les pays de l'Est aussi .. non ? l'Afrique, petite mission humanitaire histoire de se laver la conscience ? Hm. La France c'est beau en fait non ? Tiens je vais peut être rester ici alors, me péter des bons ricards au coin de mon bureau en regardant la Grande Vadrouille, pourqoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?
Gog'

Faut pas forcer.

Ce matin je voyageais à travers paris, et quelle ne fût pas ma surprise de tomber nez à nez avec ça:




Je parle évidemment du walkman, pas de la nana du soleil levant. Jeune pervers. En tout cas vous vous rappelez évidemment de cette apparail d'une taille démesuré, et tellement bruyant? Et d'une autonomie nécessitant de se remplir les poches de piles d'avance, certains inventant des histoires de Freezer: promesse était alors faite qu'après une nuit au froid les piles se rechargeaient.


Mon oeil.



N'emêche qu'il fallait aussi se trimballer cela aussi, qui malgré un coté de je ne sais quoi parait bien désuet aujourd'hui:






Que le monde a changé; au moins on ne risquait pas de se bruler ou de recevoir des éclats d'écran dans la face à l'époque. Mais c'était pas mieux avant.


En parlant d'avant, vous, pauvres lecteurs (pas tant au pluriel que cela d'ailleurs) avez sans doute constaté "une baisse de régime" d'articles frais et talentueux. Mais c'est le mois d'août,


Moment des mémoires à rendre,
vous le savez bien;


Des appart' à repeindre,
vous le savez bien;


Des épisodes de secret story plus TF1 que jamais,
ça aussi vous le savez un peu honteusement bien;


Des argentin(ienne?) à barratiner,
vous le savez plus moins souvent bien;


Et puis un peu de rien à **** aussi. On verra, parions sur une hypothétique relance à la rentrée? On vous tient au jus; ou pas comme nous dirai cette bonne Emilie (à frange).

lundi 3 août 2009

Ces filles du calvaire! (ou catins du RER)


J’en ai déjà parlé, je travaille en banlieue, ce qui signifie de long, voir très long temps de transport en commun journalier. Alors comme tout le monde je m’occupe du mieux que je peux. Le matin ce n’est pas trop difficile de s’endormir alors ça va ; le reste du temps je bouquine, je visse le MP3 sur mon crane à croire que je suis né avec, et… Je flatte mon regard.

Je dis ça parce que je repense à cette fille croisée récemment sur le chemin du retour. La distance ne m’a en rien empêché d’admirer ses formes agréables, ses cheveux, ses yeux ; du haut jusqu’en bas, il n’y avait rien à enlever ! Enfin façon de parler.


L’approcher, me demanderez-vous ?


Oui, mais pour ça il aurait déjà fallu qu’elle ne soit pas si vulgaire ; Maquillé comme une voiture volée, développant une voie criarde faite pour n'échapper à personne. Au point qu’on se demande : « parle-t-elle à son téléphone ou à toutes les personnes, déjà fatiguées, qui partagent la même rame qu’elle ? ». Bon sang, mais à qu’elle station va-t-elle enfin "wesh-endre" !


Aucune envie de jouer du regard cette fois là, et quel calvaire !

dimanche 26 juillet 2009

« Non mais t’imagines, on commence comme ça… et pourquoi pas bientôt avec des animaux ! Des chiens par exemple ? ».

Dernièrement je discutais, avec des collègues, devant la machine à café, du mariage gai. Comme souvent dans ces cas là j’évite soigneusement de m’avancer, et excelle de talent pour orienter le débat sans jamais prendre position, et oui c’est plus pratique. Mais au bout d’un moment, forcément les personnes commençant à franchement se lâcher - ce doit être dans les règles de la conversation - donc tôt ou tard, la controverse survient.

« Non mais t’imagines, on commence comme ça… et pourquoi pas bientôt avec des animaux ! Des chiens par exemple ? ».

Je veux bien rester stoïque, mais faut pas abuser non plus. Ces acolytes là, c’est presque qu’ils ne verraient rien à redire au traitement Iranien de la question, enfin je présume. Mais, avant de continuer plus avant, une question mérite d’être posée : Peut on évoquer le sujet lorsque l’on n’est pas intéressé au premier chef ? D’une autre manière un blond, grand, et aux yeux bleu, peut il prendre position contre le racisme ? C’est compliqué, résolument, mais je vais m’y essayer. D’autant que finalement, l’angle qu’a pris la conversation, s’adresse à tous.

En effet c’est comme si l’acceptation, de ce qui est longtemps resté perçu comme étant au mieux une déviance sexuelle, c’était lentement normalisée, mais par une manière spécifique : la sainte ignorance. Soit PD et tais toi, du genre « les pédés ne me dérangent pas, mais faut pas non plus qu’ils s’embrassent sur les bancs publics ! » (C’est un peu comme les noirs, et le « d’ailleurs, j’ai des amis colorés »). Ou alors à la limite t’as le droit d’être ainsi à la condition que tu m’amuses de stéréotypes éculés. Derrière de grands principes le commun s’adapte mais ne se renie pas.

Là où le sujet devient intéressant, c’est que « la cause gai », si tenté qu’il y en ai une - en tout cas je ne le souhaite pas - se fait plus revendicative, et demande aujourd’hui la possibilité d’avoir des bébés. Et bien oui, ils aiment faire des trucs - que nombre de papas refusent à leurs filles, sauf quand ce sont celles des autres qui le distrait les premiers samedis du mois sur Canal+ - mais ils aimeraient en sus aussi s’occuper de rejeton. Deux papas ou deux mamans, pour s’occuper d’un berceau, certain dirait un chenil, ça interroge son monde en effet, et c’est dur à glisser sous le tapis.

« Et puis s’ils se reproduisent, c’est la vie qu’est menacée ».

Et oui parce qu’alors c’est le fondement même du mariage, et de la société qui se trouve ébranlé. J’ai parfois l’impression, avec force de regrets, que les valeurs qu’on mobilise pour s’opposer à l’union d’un couple homo ne fonctionnent plus du tout, et depuis longtemps. Les chiffres sont là : c’est en effet près 1/3 des mariages qui se soldent par un divorce, on voit aussi le phénomène des mères seules gonfler, et celui des papas aux tâches ménagères se développer, un comble !

Je vous avoue avoir eu quelques nausées pendant cette riche conversation, mais j’ai quand même trouvé des choses stimulantes dans l’argumentaire de cette après midi là. J’entends par là le biais par les valeurs, les débats s'étant en effet cristallisé là-dessus, abandonnant le volet naturaliste (c’est dans les gènes, ce sont des sous hommes ou presque, dieu seul peut les sauver…).


Quand on voit les ravages provoqués par la déstructuration des familles, peut on en effet raisonnablement considérer que deux personnes de même genre parviendront à élever un gamin avec une personnalité équilibrée ?

Personnellement j’en suis intimement persuadé. Et oui, peu importe, je pense, le sexe des parents, l’important est la répartition des rôles dans la cellule familiale ; des tonnes de sociétés fonctionnent de manières différentes de la notre, la place du papa, et réciproquement, pouvant être remplit par un oncle, un ami de la famille, le voisin etc… Tant que tout le monde s'entend bien, je vois pas ce qu'il y a à redire.

La seule chose qui mérite me semble-t-il l’intérêt, c’est plus la dissolution des valeurs. Je ne parle pas de cette entreprise visant à maintenir sous perfusion celle dont on fantasme être les héritiers dépositaires, mais de jalons qui permettent d’orienter ses actions. Jalons, comme je l’évoquais déjà, sont aujourd’hui limités à un hédonisme disproportionné et au culte de l’argent.

Je vous laisse avec ça, sans aucun rapport aucun, mais qui m'a néanmoins donné une furieuse envie de rire!