dimanche 23 août 2009

Toi aussi emmerde la société.

J’en envie aujourd’hui, au travers de ces quelques lignes, de faire l’éloge de la star de l'été, la bien nommée paresse. Ne rien faire n’est pas donné à tout le monde, et un éclaircissement de la notion me semble nécessaire. Ainsi à en croire le net, la paresse peut très bien se révéler diablement efficace, contribuant à la résolution de problèmes complexes.

La petite fourmi, la tête dans le guidon serai donc moins ingénieuse que sa copine la cigale ; mais comme on connait tous la morale de ce conte conservato-populaire : elle au moins aura à manger cet hiver et pas cette feignasse.

Oui mais voilà, prisonnière de sa douce reine à qui elle a juré fidélité ET travail éternel, elle s’emmerde. Et pas qu'un peu mon neveu. Ce qu’elle produit elle n’en profite pas réellement, fatigué par toutes ces journées de merde de travail, et par le mépris insidieux que cette position lentement intériorisée finit par lui faire éprouver à l’égard de ceux qui préfèrent chanter et boire. Cette dernière, exaspérée de travailler 60h par semaine, quand dit en passant d'autres en sont réduit à la sur-qualification ou au chômage, envisage de déménager la fourmilière en Suisse.


Mais ce qu'il faut bien se dire c'est que glander c’est finalement un art de vivre, ou plutôt une résistance du quotidien à moindre coût, mais très signifiante ; tes valeurs m’ennuient et mes combines et grasses matinées perpétuelles me libèrent. Et c’est ça qu’est bon !

Sauf qu’en retour être le looser de service qui refuser de jouer le jeu par crainte souvent d’avoir perdu d’avance, ce n’est pas top non plus. Alors tant qu’on le peut emmerdons la société, avant que le couperet rédemptoire de la société et de la jolie brune nous ramène à la raison.

lundi 17 août 2009

Entre Google, grenaille jaune, et référencement.

Chère lecteur, tu dois l’ignorer mais il est possible de connaitre beaucoup de chose sur toi, avec l’outil statistique de Google pour les blogs ; il m'est en effet aisé de savoir quelle navigateur tu utilises (70% de winner sous Firefox), comment tu nous rend visite (lien, ou recherche google...), et jusqu’à quelle heure tu traines au comptoir. Seul limite, on ne sais pas encore quelle boisson tu t’enfiles… Mais ça ne serait tarder.



A cela, je tiens à dire que PARFOIS, il arrive que certains autres aient de bonnes idées. Et comme c’est « le privilège des génies d’être copiés » je vais reprendre l’idée d’un post lu ici. Je vous propose donc le top des mots clés utilisés pour tomber sur ce blog :

D’abord des variations autour du titre du blog, normal ;


blog poètes désenchanté, poete desenchante, poetedesenchante, poetesdesenchantes, poètes désenchantés blog,



A part un petit rigolo à la fin qui cherche une « critique »… ?
poete desenchante critique

Ensuite on trouve des fans du corps de Montes !


poetes desenchantes blogspot montes, poetesdesenchantesblogspot, montes, poetesdesenchantes blogspot montes




Ces premières références « évacuées », on va pourvoir rigoler un peu plus :


poeme pour ma cousine, poème pour ma cousine;
Bah tien t’as dû trouver ton bonheur chère ami !

johnny hallyday poeme, poeme de johnny hallyday ;
Tu n’est resté qu’une seule seconde sur le site, je me demande bien pourquoi.

poèmes pour ma cousine qui ne me parle plus ;
Comme c’est mignon… Une seule question, est-ce la chose qu'elle ne sache plus faire ?

poeme borderline, poème borderline ;
Oui tout à fait.

pourquoi les filles ont une frange ;
Question existentielle, bienvenue ! Mais y a encore des variations sur le thème :
ces filles a franges, fille sympa à frange, filles à franges

Et puis des un peu plus « branlées »
filles franges nues


Mais ce n’est qu’un début :


kap bambino blacklist,
Je sais pas du tout ce que tu cherchais l'ami...?

video sex cul blonde extrait
Je crois qu'il a rapidement dû trouver son bonheur!

sperme avec "grenailles" jaunes,
J'apprécie particulièrement que ce monsieur prenne soin de mettre "grenailles" entre guillemets. Ceci dit je vois mal ce que jaune et semence masculine viennent faire là! Enfin dans un registre différent, je tiens à signaler la reconnaissance que nous fait ce site exceptionel:

Ce bon perroquet rend honneur à Pierrax en rapportant comme éléments de définition, ses considérations matinales! Chapeau!


jeudi 13 août 2009

L'opium du peuple


Deuxième article cette semaine, inutile de préciser que je suis chaud comme une baraque à frites - expression n'ayant pas eu le succès qu'elle mérite par ailleurs. Bref, je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de parler de ce bon Z.Z, non pas Zorro, Zinedine Zidane. Non je ne regarde pas juste les matchs de la France et ne clame pas à qui veut l'entendre que "Messi est le meilleur joueur du monde, t'a vu ces dribbles?" après voir vu le premier match de Barcelone - il faut bien avouer que c'était très hype cette année de supporter Barcelone. Donc , le phénomène Zizou (que tout le monde appelerait Yaz' en fait, zizou étant une co - construction journalistico - supporter; enfin comme on n'est pas sur wikipedia je me dispenserais de citer "la source"). Bref, 10 après les "rêves" Blacks - Blancs - Beurs de France 98, qui ne sont pas sans rappeler les lendemains gueules de bois de la marche des beurs de 83... hum je m'écarte du sujet là. Reprenons. Donc, 10 ans après la victoire française (cocorico) en coupe du monde; et les souvenirs émus de minot alors collectionneur de vignettes Panini en voiture a 23h avec le privilège d'appuyer sur le klaxon pour fêter la victoire, je regarde toujours avec plaisir les vidéos relatant les gestes techniques de super Z., et puis comme youtube nous le permet désormais, je regarde l'ensemble de sa carrière . Le personnage m'intrigue toujours autant. Non pour sa passion et ses souvenirs émus d'un bon fanta orange - après 20 bonnes minutes de recherche je n'arrive pas à retrouver cette vidéo ou l'homme "à la retraite" se rappelle avec les yeux qui brillent des ses matchs gamins et de la bonne boisson gazeuse qui l'attendait. Donc Zidane, joueur à l'ancienne comme on n'en fera certainement plus, conduite de balle et contrôles, dribbles simples et foutrement efficaces (ce qui n'est pas une sinécure à l'heure des gris - gris inutile du footballeur vaguement métrosexuel), vision du jeu, collectif. Une carrière à l'ancienne, les échelons gravis pas à pas, du modest centre de formation au moyen, puis bon club de Ligue 1, une montée en puissance du côté transalpin à l'enseigne de "la vieille dame", et enfin l'apothéose en terrain madrilène. Ce qui est riche d'enseignement à l'heure de la génération MSN et de ces gosses à peine sortis de la puberté qui grillent les étapes. Puis, les deux phases de Zidane: "le dieu" en 98, en exagérant à peine, référence aux fameux coups de têtes à deux reprises - "et dieu, dans les airs, surplombait l'humain faible et impuissant". La deuxième, "le sauveur" en 2006, le retour du messie donc (« En France, tout le monde réalise que Dieu existe et qu'il est de retour en équipe de France » Thierry Henry). Un Zidane biblique donc. La suite on la connaît, Zidane n'est pas Dieu finalement, il craque et se décrispe un peu les nerfs contre le premier venu. Pas de quoi en faire un Judas, même le président s'y met et cannonise - si besoin était - le pécheur en le lavant de toute culpabilité. Quelques mois passent et effectivement, l'humain Zidane fait les frais de la fin de l'omerta. Zidane fume, trompe sa femme, est un requin dans les affaires, bla bla bla. Plutôt que de s'attarder sur ces papiers torchons et ces mauvais coups de pub, on retiendra les coups d'éclats, les coups de sang aussi (jouissifs), les heures de vidéos en gardant bien à l'esprit que si le foot elevé au rang de religion était l'opium du peuple, Zidane n'était pas loin d'en être son Dieu. ce qui est tout de même notable dans une vie.


Gog'

Y'a bon le tourisme.


Pression sociale. Ere 2.0. Faut pas mettre n'importe quoi sur son petit profil face', faut avoir les dents blanches et le teint frais pour un possible futur employeur. Faut pas égratigner les croyances des cousins - cousines qui pensent que l'enfant du pays est restée à l'eau claire et aux goûters nutella depuis la dernière après midi digne de ce nom, y'a 10 ans déjà. Pour ma part, je me contenterais de ne pas aligner trop de photos de soirées alcool et ce dans un double but : me persuader que je fais des choses plus intéressantes dans la vie et persuader les autres, dont les fameux cousins qui travaillent déjà depuis belle lurette que je ne suis pas juste un sac à alcool. Bah ouais, on a beau jeu de faire les malins à critiquer tout ça, on est déjà dedans depuis un certain temps. Tiens et puis ça fait longtemps que je n'ai pas écrit un article pour faire ce que je sais le mieux faire : ronchonner. Tiens maintenant j'ai envie de voyager aussi, ronchonner a 6000 bornes de chez soi, c'est bien français déjà, et puis faut faire profiter la planète de ses états d'âme, et pas qu'en 2.0. Hm. Loin de l'idée rimbaldienne (si si) du voyage, j'aimerais quand même me brûler un peu les ailes pour me sentir vivre autrement que par procuration, à savoir mater des culs dans le métro (sans pour autant me risquer à ce que mes mains dépassent mon esprit), scruter les gesticulations des mes stars préférées, ou rouiller sur le net et voyager à peu de frais : faut juste un peu d'imagination et quelques photos - c'est comme les films de culs hein. En parlant de films de culs et de voyage, et n'oubliant pas que chacun voit midi à sa porte, j'ai le souvenir d'un olibrius croisé lors d'une de mes pérégrinations prolongées au pays ou il ne fait jamais jour en hiver, j'ai nommé l'Angleterre, et puis comme je suis un peu original c'était à Londres. Bref, l'homme en question approche la quarantaine et vit en auberge de jeunesse, pas de femme ni d'enfants, chômage prolongé. Normal me direz vous, bref. Voyageur dans l'âme en tout cas (et un peu dans le pantalon aussi) puisque le carnet de voyage de monsieur comprennait la Thaïlande ("qu'il connait très bien"), les désormais classiques pays de l'est, et prochainement le Brésil ou la Colombie qui, paraît il, sont à la mode; puis ça fait du bien de changer un peu de couleur de peau, on sait jamais peut être que ça peut être un peu exotique en dessous de la ceinture. Bref, voyager pour aller aux putes, voilà un credo qui me dépasse un peu. Comme je l'ai souvent dit, et d'ailleurs je le dis trop, nul n'est prophète en son pays; et si le voyage implique d'aller vers l'autre et de "goûter" un peu hors des circuits touristiques, j'aimerais bien que le mien m'apporte un peu plus que quelques misérables gesticulations pubiennes qui à mon avis ne sont ni plus ni moins une reproduction dominant - dominé, esprit anciennes colonies ("ah ce qu'on est beau quand on est français en Thaïlande; incroyable hein. Les françaises elles avaient pas compris en fait je suis le roi du pétrole ici. Des vrais femmes je vous dis"). Ah désolé pour les termes un peu socio - je m'astique, je fais un mémoire en ce moment. Bref, puisque je voyage plutôt entre mon bureau et la cuisine en ce moment, rien ne m'empêche de rêver que je voyagerais dans un peu plus d'un an entre deux sommets de la cordillère des Andes. L'Amérique du Sud, ah oui, c'est vrai que c'est à la mode quand même.. mince, l'Australie aussi non ? le Canada également... les pays de l'Est aussi .. non ? l'Afrique, petite mission humanitaire histoire de se laver la conscience ? Hm. La France c'est beau en fait non ? Tiens je vais peut être rester ici alors, me péter des bons ricards au coin de mon bureau en regardant la Grande Vadrouille, pourqoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?
Gog'

Faut pas forcer.

Ce matin je voyageais à travers paris, et quelle ne fût pas ma surprise de tomber nez à nez avec ça:




Je parle évidemment du walkman, pas de la nana du soleil levant. Jeune pervers. En tout cas vous vous rappelez évidemment de cette apparail d'une taille démesuré, et tellement bruyant? Et d'une autonomie nécessitant de se remplir les poches de piles d'avance, certains inventant des histoires de Freezer: promesse était alors faite qu'après une nuit au froid les piles se rechargeaient.


Mon oeil.



N'emêche qu'il fallait aussi se trimballer cela aussi, qui malgré un coté de je ne sais quoi parait bien désuet aujourd'hui:






Que le monde a changé; au moins on ne risquait pas de se bruler ou de recevoir des éclats d'écran dans la face à l'époque. Mais c'était pas mieux avant.


En parlant d'avant, vous, pauvres lecteurs (pas tant au pluriel que cela d'ailleurs) avez sans doute constaté "une baisse de régime" d'articles frais et talentueux. Mais c'est le mois d'août,


Moment des mémoires à rendre,
vous le savez bien;


Des appart' à repeindre,
vous le savez bien;


Des épisodes de secret story plus TF1 que jamais,
ça aussi vous le savez un peu honteusement bien;


Des argentin(ienne?) à barratiner,
vous le savez plus moins souvent bien;


Et puis un peu de rien à **** aussi. On verra, parions sur une hypothétique relance à la rentrée? On vous tient au jus; ou pas comme nous dirai cette bonne Emilie (à frange).

lundi 3 août 2009

Ces filles du calvaire! (ou catins du RER)


J’en ai déjà parlé, je travaille en banlieue, ce qui signifie de long, voir très long temps de transport en commun journalier. Alors comme tout le monde je m’occupe du mieux que je peux. Le matin ce n’est pas trop difficile de s’endormir alors ça va ; le reste du temps je bouquine, je visse le MP3 sur mon crane à croire que je suis né avec, et… Je flatte mon regard.

Je dis ça parce que je repense à cette fille croisée récemment sur le chemin du retour. La distance ne m’a en rien empêché d’admirer ses formes agréables, ses cheveux, ses yeux ; du haut jusqu’en bas, il n’y avait rien à enlever ! Enfin façon de parler.


L’approcher, me demanderez-vous ?


Oui, mais pour ça il aurait déjà fallu qu’elle ne soit pas si vulgaire ; Maquillé comme une voiture volée, développant une voie criarde faite pour n'échapper à personne. Au point qu’on se demande : « parle-t-elle à son téléphone ou à toutes les personnes, déjà fatiguées, qui partagent la même rame qu’elle ? ». Bon sang, mais à qu’elle station va-t-elle enfin "wesh-endre" !


Aucune envie de jouer du regard cette fois là, et quel calvaire !