mardi 7 juillet 2009

B.O.R.D.E.R.L.I.N.E
















Soit : ligne de démarcation, ou border : frontière en anglais. Mais aussi, à l'heure du franglais, une expression que nous aimons bien sur ce site. A savoir : être borderline, c'est être en quelque sorte un peu limite, choquant, ou exagéré dans certaines actions ou pensée. Ou bien, pour reprendre l'idée de frontière, avoir un pied de chaque côté, être en quelque sorte en transgression. Je ne penses pas me tromper en affirmant que toutes les personnes constituant notre petite équipe ont déjà été "borderline", ou du moins pour certains possèdent un capital borderline correct, pour reprendre à ma guise les théories de ce cher Pierre Bourdieu, canonisé depuis tout ce temps . Aussi anodin qu'il puisse paraître, ce mot constitue en fait un indicateur tout à fait indispensable dans le jugement de nous mêmes et des autres. Par exemple, boire à outrance c'est à peu près normal, quoique. Mais, boire à outrance et se battre ou casser du "mobilier urbain", c'est borderline. Finalement cette notion dépendra de l'appréciation et de la tolérance de chacun, un peu comme les frontières : voire à cet égard la corée du nord, qui elle est borderline dans tous les sens du terme.
Autre exemple : un type prends un flingue et, comme une envie de pisser, se fait un petit "stand de tir" grandeur nature, dans la rue. Ok, il est borderline. Mais la borderlinie, outre certains cas ,peut aussi faire rire : il n'y a pas plus tard que quelques jours, je me rends en bus dans un lieu inconnu. Un type me demande une clope, je lui demande mon chemin (échange de bons procédés) : "Alors , tu longes le mur, et si tu arrives au bout et qu'une chinoise à poil te propose un verre de saké, alors là tu las baises et c'est jackpot mon petit". Bien ! Ce type est il borderline ou a t - il beaucoup d'humour ? Quoi qu'il en soit, n'ignorons pas le potentiel de chacun en la matière : faire un tour dans le centre des affaires de Londres se révèle être un très joli parcours touristique dans ce monde fleuri. Costard impeccable le matin, coke à midi, pintes le soir et éventuellement (voir santé économique cru 2009) défenestration ou balle dans le crâne.
Bref , il faut croire que dans les méandres de nos esprits -un peu de psychologie de comptoir pour se faire plaisir- nous sommes tous un peu des... clandestins.

Gog'

2 commentaires:

  1. franchement, c'est jouissif d'être un borderline du calpin ! santé mec
    montes

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